Plantes

Le Printemps au jardin : les premières fleurs

Chaque année je me régale de voir sortir les premières fleurs dans le jardin. Peut-être vous l’ai-je déjà dit dans un précédent post, mais j’ai « hérité » du jardin d’une passionnée de jardinage, lorsque nous acheté la maison. Et chaque année c’est la même chose, j’ai l’impression de découvrir des fleurs que je n’avais pas vue l’année précédente. Alors cette année, pour ne rien manquer de cette période de réveil de la Nature, j’ai pris décidé de suivre en photo l’arrivée des fleurs au jardin, avec quelques anecdotes. Une sorte d’herbier pour me rappeler l’an prochain des fleurs du jardin. Biensûr, j’ai le support de mon appli préférée, Pl@ntnet, pour l’identification des spécimens.

La toute première à laquelle j’ai eu droit : le Perce-neige (Galanthus nivalis)

La plante est rare en France à l’état « sauvage », protégée en Isère. Elle par contre utilisée en plante d’ornement. C’est une plante toxique et médicinale : son bulbe cru a des propriétés vomitives. Le Perce-neige contient un alcaloïde, la galanthamine ou galantamine, utilisée dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.

Le Jasmin d’hiver (Jasminum nudiflorum)

Parfait pour illuminer une palissade dès la fin de l’hiver avec ces nombreuses petites fleurs jaunes, le Jasmin d’hiver est originaire de Chine. Il est très rustique et résiste à des températures très basses (jusqu’à -15°C). Malheureusement, contrairement au Jasmin rose (Jasminum polyanthum), ses fleurs n’ont pas d’odeur…

La Bergénie à feuilles charnues, ou Oreille d’éléphant (Bergenia crassifolia)

La Bergénie est originaire de Sibérie, qui résiste jusqu’à -15°C. Ses feuilles séchées sont traditionnellement utilisées en Asie Centrale en infusion. La Bergénie renferme de nombreuses molécules d’intérêt pharmacologique comme l’Arbutine, l’Hydroquinone ou flavonoides.

La Primevère officinale (Primula Veris)

Les feuilles et les fleurs sont comestibles, avec une note legèrement anisée, un peu piquante. La plante a de multiples vertues médicinale, entre autre adoucissante, calmante, anti-ecchymotique.

La Bruyère Cendrée (Erica cinerea)

Comme la Bergénie un peu plus haut, la plante contient de l’Arbutine. Elle a des propriétés antiseptique urinaire et diurétique.

La Violette odorante (Viola odorata) :

Que d’anecdotes intéressantes sur la Violette odorante : une des rares violettes à être parfumée. Mais son parfum semble éphémère car il anesthésie légèrement les récepteurs olfactifs ! Elle était considérée comme aphrodisiaque au Moyen-Âge. Elle est utilisée dans l’industrie de la parfumerie, mais seulement ses feuilles que l’on distille, pas sa fleur. On obtient un produit à l’odeur verte, cireuse. La plante contient de la vitamine A, C, des sels minéraux et de saponines. On peut manger les jeunes feuilles en salade, les plus vieilles peuvent être ajoutées aux soupes pour les épaissir. Elle a par ailleurs été beaucoup utilisée comme plante médicinale pour des propriétés supposées.

L’Anémone hépatique (Anemone hepatica) :

L’Ellébore de Corse (Helleborus Argutifolius) :

La Petite Pervenche (Vinca minor) :

Le Crocus jaune (Crocus flavus) :

La Pâquerette annuelle (Bellis annua) :

L’Anémone de Grèce (Anemone Blanda) :

Le Narcisse jaune (Narcissus Pseudonarcissus) :

La Violette blanche (Viola Alba) :

Le Mahonia à feuilles de houx (Berberis Aquifolium) :

La Scille de Sibérie (Othocallis Siberica) :

Le Corydale à bulbe plein (Corydalis Solida) :

L’Ellébore fétide (Helleborus Foetidus) :

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