L’Agapanthe en semis
Je me dis parfois que je suis un collectionneur, ou que j’en ai en tout cas les mêmes comportements : lorsque je vois une plante qui me plaît, JE LA VEUX pour moi, pour l’ajouter au reste de celles que je possède.
Par contre, à de très rares exceptions près, je ne suis pas prêt à investir ma fortune pour acquérir l’objet tant désiré. C’est alors ainsi que j’expérimente une méthode de multiplication.
Les Agapanthes et moi, c’est une longue histoire. J’avais remarqué depuis longtemps ces « boules » fleuries. Je les ai croisées plus récemment au Château de Menthon dans le magnifique jardin qu’entretiennent les propriétaires. Même si je suis peut être dans le faux, je m’imagine les agapanthes dans les allées de magnifiques jardins italiens dans les région de lacs… Ces plantes ont une telle prestance !
Mais qui sont les agapanthes ? Je fais ici appel à mon meilleur ami, Wikipedia : les agapanthes sont des plantes herbacées, rhizomateuses, de taille variable (0,75 m à 1 m de hauteur de tiges), aux inflorescences en ombelles, endémiques d’Afrique du Sud.
Je note par ailleurs que l’agapanthe est une plante vivace qui fleurit l’été (de Juin à Septembre, pas mal !). Puisqu’il s’agit d’une plante à rhizome, il est possible de la multiplier par division des rhizomes. On m’avertit par ailleurs qu’il est aussi possible de la multiplier par semis, mais c’est plus long et difficile. Enfin, au niveau de l’entretien, la plante craint le gel.
Aucun accès à des rhizomes d’agapanthe pour commencer ma collection… mais dernièrement, nos chemins se sont croisés juste à la bonne saison : fin d’été, quand les fleurs laissent place aux gousses qui seront bientôt mûres et remplies de graines… Voilà l’opportunité que je cherchais ! J’ai récupéré quelques gousses dans un village près de Montauban, sur des plants positionnés près d’un carrefour. J’en ai trouvé quelques autres plus tard chez moi à Annecy.
Après quelques recherches rapides sur internet, j’ai cru comprendre que semer des agapanthes et obtenir des plans n’était pas compliqué, mais demander de la patience. Soit, je suis patient, et je veux enrichir ma collection !
J’ai d’abord laissé sécher les gousses quelques semaines : récoltées en Août, je les ai conservées dans un petit sachet fait de papier jusqu’en Octobre.
Les voilà sèches, prêtes à être ouvertes pour en extraire ces graines noires.
J’ai ensuite disposé les graines sur de la terre humide dans des pots en terre percés au fond, posés sur un dessous de pot. J’ai essayé les pots sans trou… c’est très souvent un désastre, la gestion de l’humidité du terreau est beaucoup trop complexe. Au moins, avec un dessous de pot, si on veut « surhumidifier » la terre, on peut le voir (de l’eau reste dans le dessous de pot).
Je vais conserver ces pots dans une pièce à température ambiante, en prenant garde a maintenir la terre légèrement humide (pas facile avec le chauffage ultra desséchant chez moi…).
Je vous donne rendez-vous dans les semaines à venir pour suivre la germination des graines… ou pas…
Un commentaire
Bégué Marie Françoise
Les miennes font 10 cm de hauteur et ont bien résisté cet hiver ainsi qu’à la canicule actuelle !